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L’approche systémique du changement
Texte Loïc DevauxL’expérience quotidienne de la puissance opérative de la fragilité et de la beauté a conduit Loïc Devaux à porter intérêt à l’approche systémique du changement. Cette approche est aujourd’hui explorée par nombre d’acteurs de la vie civile qui cherchent de nouvelles voies pour un changement de société devenu incontournable. Loïc nous partage ici comment son expérience ouvre des portes pour aborder ce processus
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Simone Weil, le travail et la beauté
Texte Jane DoeringSimone Weil fut une grande philosophe qui s’est penchée sur la question du travail, et particulièrement du travail ouvrier, il y a maintenant presque un siècle. Elle a expérimenté elle-même le travail à la chaîne, et l’abrutissement qu’il peut susciter. Si les formes du travail ont changé (au moins dans certains pays), les questions qu’elle pose restent d’actualité. Les robots remplacent les hommes, les écrans se sont substitués aux machines et l’intelligence artificielle s’immisce partout. Les individus sont souvent soumis aux injonctions de logiciels de management sophistiqués. Les frustrations devant un travail qui ne nourrit pas l’âme restent. Il est bon de ré-entendre cette femme qui énonce le besoin de chaque personne de penser, de créer, de contempler, au cœur même d’un travail qui doit l’élever. Sans cela, ne nous étonnons pas des poussées de violence, ou des consommations croissantes de drogues en tous genres au sein des sociétés post-modernes.
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Comment le Beau #5 – Hugo, le nuage blanc et le pinceau
Podcast Matthieu BressandMatthieu Bressand part à la rencontre de différentes personnes. Chacune raconte une expérience marquante qui a infléchi sa vie ou son activité.
Une série de podcasts de 10′, des rencontres insolites.
Anne-France Morel nous raconte à travers l’histoire du petit Ugo le pouvoir du travail d’expression par la peinture. Elle nous décrit l’expérience à laquelle sont invités les enfants. -
Et je ne plierai que devant la beauté
Texte Isabelle ForestNathalie Plaat est psychologue. Sortant de l’école elle est engagée comme psychologue scolaire dans des écoles primaires où le contexte socio-économique n’était pas des plus favorables, pour le dire ainsi. Ces écoles ont été ses vraies écoles.
« J’y ai surtout découvert à quel point la beauté pouvait se révéler partout, même dans des lieux les plus insoupçonnés. J’ai rencontré là une beauté logée dans des pliures de l’existence, sous le tragique, quelque part écrasée sous des lignées de misère, au détour d’un jet de lumière qui embaume une pièce entière, d’une accolade spontanée venue de cet enfant emmuré, d’un au revoir de fin d’année qui prend des allures de rituel d’adieux, ou de ces petits doigts qui se referment sur ma main tendue, enfin. »
Isabelle Forest nous partage cet article paru dans un grand journal québécois.