Isabelle Forest
Franco canadienne, de racines maternelles slaves, elle vit au Québec depuis de nombreuses années. Passionnée depuis son enfance par la littérature et les histoires, après avoir participé avec passion dans sa jeunesse à un spectacle d’histoire et d’expression populaire au Creusot en France, elle s’est formée à l’animation culturelle en se spécialisant dans le théâtre et les arts de la scène. Elle a depuis participé à de nombreux projets artistiques, créé plusieurs spectacles et donner des formations, théâtre, lecture à haute voix, écriture, pour des enfants, des jeunes et des adultes, en France et au Québec, et occasionnellement au Liban et en Louisiane. Elle a fait partie du Théâtre de l’Arc en Ciel en France pendant 5 ans. Elle a suivi plusieurs formations d’écriture notamment avec Jean-Noël Pontbriand, à l’université Laval à Québec puis à l’occasion d’ateliers d’écriture et de création poétique. Elle a été pendant 6 ans chargée de cours à l’université Laval au programme des littératures, en création littéraire (récitation de textes) et en études anciennes (adaptation théâtrale). Elle a cofondé en 2008 le collectif d’artistes Le Chemin qui Marche, spécialisé dans les arts de la marionnettes et de la parole. Elle est aussi chargée de projet pour la corporation Espace Art Nature au Vieux Couvent de Neuville.
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Et je ne plierai que devant la beauté
TexteIsabelle ForestNathalie Plaat est psychologue. Sortant de l'école elle est engagée comme psychologue scolaire dans des écoles primaires où le contexte socio-économique n’était pas des plus favorables, pour le dire ainsi. Ces écoles ont été ses vraies écoles. "J’y ai surtout découvert à quel point la beauté pouvait se révéler partout, même dans des lieux les plus insoupçonnés. J’ai rencontré là une beauté logée dans des pliures de l’existence, sous le tragique, quelque part écrasée sous des lignées de misère, au détour d’un jet de lumière qui embaume une pièce entière, d’une accolade spontanée venue de cet enfant emmuré, d’un au revoir de fin d’année qui prend des allures de rituel d’adieux, ou de ces petits doigts qui se referment sur ma main tendue, enfin." Isabelle Forest nous partage cet article paru dans un grand journal québécois.